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“Pour nous, ce n'est pas un acte de vandalisme. Au contraire, on est allés dans le sens des propos tenus par Emmanuel Macron où il dit qu'il faut que la France assume l'intégralité de son histoire.”

Qui est-il ?

Militant afro-caribéen, porte-parole du collectif Brigade Anti-Négrophobie d'État (BAN), qui réunit des militants antiracistes engagés contre le racisme anti-noir. Il fait le parallèle entre les violences et les discriminations dénoncées au XXIe siècle et cette histoire coloniale pas toujours bien enseignée. Le militant a été arrêté fin juin après avoir recouvert de peinture rouge la statue de Colbert, ministre de Louis XIV, ciblé pour son rôle dans l’instauration du Code noir. L’expression "Négrophobie d'État"  a été inscrite sur le piédestal de la statue. Elle a été nettoyée dans la nuit.

 

Positionnement  

“Il faut voir si Colbert, un raciste assumé, un criminel, un négrophobe, a bien sa place devant l'Assemblée nationale, soi-disant maison du peuple. Nous ne nous attaquons pas à Colbert, mort et enterré et dont on se fiche, mais bien à l'État français qui cautionne le fait qu'un homme ait dit que les Noirs n'étaient pas des êtres humains et ait légiféré dans ce sens.”

 

“Pour nous, ce n'est pas un acte de vandalisme. Au contraire, on est allés dans le sens des propos tenus par Emmanuel Macron où il dit qu'il faut que la France assume l'intégralité de son histoire.”

 

“Si on l'a fait, c'était pour dénoncer un hypocrisie en France, ce pays qui se dit “pays des Droits de l'Homme” sans en apporter la preuve. C'est un geste pour imposer à la France de retrouver la mémoire.”

 

“Il n’est pas question d’histoire, mais de mémoire. Faire disparaître cette histoire serait une insulte au crime commis contre nous. Pour que la chose ne se reproduise pas, il faut qu’elle reste visible. Mais il faut qu’elle soit traduite dans son entièreté.”

 

Solutions envisagées

Signataire d’une lettre ouverte au Ministre de la Justice avec d’autres acteurs et collectifs, il réclame des réparations. 

 

“Réparer, c’est d’abord et avant tout rétablir la dignité bafouée des victimes du Code Noir, restaurer leur mémoire, restituer leur histoire volée, leur culture volée, leurs identités détruites, restituer à leurs descendants leur héritage économique et culturel volé, leur permettre de jouir pleinement de tous les droits contenus dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.”

 

“Cette réparation passe par l’affirmation et la reconnaissance que les êtres humains, volés, déportés et mis en esclavage dans les colonies françaises n’étaient ni des biens meubles, ni des sous-hommes, mais des êtres humains victimes de la plus grande des injustices, en raison de la couleur de leur peau, et au seul but d’enrichir la France.”

 

Analogie

Françoise Vergès

Pierre Tévanian

Achille Mbembé

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Ressources

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