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“Pour chacune de ces statues, la solution que nous allons devoir trouver est différente. Il n’y a pas de solution unique”

Qui est-elle ?

Historienne de l’art, spécialiste des collections archéologiques et ethnographiques, ses recherches portent sur la question des représentations autour des affichages/monuments/objets contestés et transférés. Elle s’intéresse à la restitution des œuvres d’art africain par les pays européens et travaille également sur les musées. Elle participe à l’épisode #144 du podcast Paroles d’histoire, interrogée à propos de la conservation des statues/monuments déboulonnés dans des musées et les significations de cette conservation.

 

Positionnement  

“Le musée est né avec cette fonction de contextualisation transformation des valeurs associées aux monuments et aux objets de la culture matérielle. Soit dans le contexte de sécularisation ou de changement de régime politique. (...) Pour garder ces objets [dont les valeurs n’étaient plus celles que l’on souhaitait mettre en avant dans l’espace public] il fallait aller vers la fonction muséal. (...) En Occident, le musée a eu cette fonction de transformer les valeurs associées à certains objets.”

 

Solutions envisagées

“Pour chacune de ces statues, la solution que nous allons devoir trouver est différente. Il n’y a pas de solution unique”.

 

Elle relève qu’en France, il n’y a pas vraiment de musées dont la tradition est de parler de l’histoire coloniale. Le musée des beaux-arts est privilégié par rapport au musée d’histoire. 

Toutefois, dans le cadre de cette controverse, il est insuffisant de partir du principe que ces statues déboulonnées pourraient trouver leur place dans un musée. Se pose la question de savoir quel musée pourrait accueillir des objets associés à l’histoire de la colonisation et de l’esclavage. Selon ses dires, un travail en ce sens serait en cours depuis plusieurs années.

 

Analogie

Bertrand Tillier

Laurence Bertrand Dorléac

Julie Deschepper

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Ressources

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