Avant d’étudier les possibilités d’avenir pour les statues présentes dans l’espace public liées aux périodes esclavagistes et coloniales, il s’agit de comprendre ce qu’est l’objet de statue en lui-même et ce qu’il représente. La multiplicité des aspects sous-jacents fait de la statue un objet non-identifié, responsable de la formation d’une controverse.
Avant d’étudier les possibilités d’avenir pour les statues présentes dans l’espace public liées aux périodes esclavagistes et coloniales, il s’agit de comprendre ce qu’est l’objet de statue en lui-même et ce qu’il représente. La multiplicité des aspects sous-jacents fait de la statue un objet non-identifié, responsable de la formation d’une controverse.
Avant d’étudier les possibilités d’avenir pour les statues présentes dans l’espace public liées aux périodes esclavagistes et coloniales, il s’agit de comprendre ce qu’est l’objet de statue en lui-même et ce qu’il représente. La multiplicité des aspects sous-jacents fait de la statue un objet non-identifié, responsable de la formation d’une controverse.
Avant d’étudier les possibilités d’avenir pour les statues présentes dans l’espace public liées aux périodes esclavagistes et coloniales, il s’agit de comprendre ce qu’est l’objet de statue en lui-même et ce qu’il représente. La multiplicité des aspects sous-jacents fait de la statue un objet non-identifié, responsable de la formation d’une controverse.
" À chaque fois qu’on nettoie on dégrade"
Qui est-elle ?
Adjointe à la mairie de Paris en charge du patrimoine, de l'histoire de Paris et des relations avec les cultes. Karen Taïeb a suivi de près cette controverse. Elle évoque les problématiques liées à l’entretien du parc statuaire de Paris, les prérogatives des municipalités en matière de patrimoine, et notamment le problème de la conservation ou du retrait de ces monuments problématiques à travers l’exemple de l’enseigne “Au Nègre Joyeux” dans le Ve arrondissement.
Positionnement
Pour Karen Taïeb, être chargée du patrimoine signifie être liée à un devoir de préservation. De fait, il faut assurer une certaine pérennité pour préserver les œuvres pour les générations futures. Nous qui prenons aujourd’hui les décisions, ne sommes que de passage à l’échelle de l’histoire de ces monuments et œuvres d’art.
L’entretien de la statue est également une question centrale. Une statue, c’est un objet usé par le temps et/ ou les dégradations volontaires émanant des tags ou martèlements mais aussi des produits utilisés pour nettoyer ces atteintes aux monuments :“A chaque fois qu’on nettoie, on dégrade!”
Au-delà de sa matérialité, l’objet statue, comme les plaques ou les noms de rues, forment des “supports mémoriels.” La question mémorielle cristallise les tensions et la contestation des statues puisqu’elle appelle à l’émotion. Pour elle, la mémoire se mélange à l’affectif et dépasse la rationalité. La statue comme objet d’une mémoire est admise. Toutefois, le type de mémoire transmis est controversé.
Solutions envisagées
Elle s’inscrit dans une démarche pédagogique, avec la volonté de bien faire connaître la statuaire, leurs auteurs. Apprendre le savoir-faire, l’art de la culture et évidemment raconter les symboles. C’est le travail de l’histoire de l’art : expliquer le contexte d’érection d’une œuvre, son message, son histoire. Une démarche explicative est la voie privilégiée pour répondre à ces demandes mémorielles.
“Qu’est-ce qu’un patrimoine ? Faire comprendre cette question car nous en sommes tous les propriétaires et les responsables.”
Analogie
Ressources
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“La Mairie de Paris dément avoir déboulonné une statue de Voltaire”, Nouvel Obs (18 août 2020). Disponible en ligne : https://www.nouvelobs.com/societe/20200818.OBS32293/la-mairie-de-paris-dement-avoir-deboulonne-une-statue-de-voltaire.html
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“La statue du général Dumas de retour à Paris”, Le Monde (04 février 2021). Disponible en ligne : https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/02/04/le-general-dumas-de-retour-a-paris_6068788_823448.html